Féminisme

« Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson ou une prostituée. »

Rebecca West, journaliste et romancière britannique, 1892- 1983

Le mot « féminisme » fait son entrée dans notre vocabulaire autour de 1890 en France et à l’étranger, il sera plus répandu à partir de 1900 notamment pour qualifier le mouvement des suffragettes.

Autour de 1872, on trouve le mot « féminisme » sous la plume d’Alexandre Dumas, qui se réfère au langage médical et use du mot « féminisme » pour qualifier un défaut de virilité chez des sujets masculins. On notera donc, que les hommes se sont même emparés du mot « féminisme » pendant une petite vingtaine d’années, mais nous l’avons récupéré…

Aujourd’hui, le « féminisme » désigne un ensemble d’idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir les droits des femmes. Le mouvement féministe vise en particulier l’amélioration du statut des femmes dans la société et travaille à construire de nouveaux rapports sociaux.

Certaines luttes ont été gagnées, comme la contraception, l’avortement et le droit de vote, mais nous avons encore du pain sur la planche.

Et si d’aucun-e-s veulent laisser entendre que le féminisme est dépassé, désuet ou caduc, ils-elles se trompent car les inégalités actuelles, persistantes et récurrentes démontrent aisément que le mouvement féministe a malheureusement encore de beaux jours devant lui.

  • Salaires : La Constitution Suisse et la loi interdisent la discrimination salariale, mais l’écart entre les salaires des hommes et des femmes ne s’est pas modifié en 40 ans… Aujourd’hui, là où un homme gagne 50 francs, une femme n’en gagne que 39, et ce, pour un travail comparable !
    http://www.egalitedessalaires.ch/
  • Violences : Tout le monde s’accorde – ici – pour combattre la violence faite aux femmes en général et la violence conjugale en particulier. Il n’empêche que les études nationales et européennes attestent que la violence domestique est la principale cause de mortalité et d’invalidité pour les femmes âgées de 16 à 44 ans, devant le cancer, les accidents de la route et même la guerre (rapport de la Commission sur l’égalité des chances du Conseil de l’Europe du 17 juillet 2002).

    http://www.amnestyinternational.be/doc/article5027.html

Putain de vocabulaire!

Un gars : c’est un jeune homme
Une garce : c’est une pute

Un courtisan : c’est un proche du roi
Une courtisane : c’est une pute

Un masseur : c’est un kiné
Une masseuse : c’est une pute

Un coureur : c’est un joggeur
Une coureuse : c’est une pute

Un professionnel : c’est un sportif de haut niveau
Une professionnelle : c’est une pute

Un homme sans moralité : c’est un politicien
Une femme sans moralité : c’est une pute

Un entraîneur : c’est un homme qui entraîne une équipe sportive
Une entraîneuse : c’est une pute

Un homme à femmes : c’est un séducteur
Une femme à hommes : c’est une pute

Un homme public : c’est un homme connu
Une femme publique : c’est une pute

Un homme facile : c’est un homme agréable à vivre
Une femme facile : c’est une pute

Un homme qui fait le trottoir : c’est un paveur
Une femme qui fait le trottoir : c’est une pute

Un péripatéticien: c’est un élève d’Aristote
Une péripatéticienne: c’est une pute

Non, le Français, vraiment, c’est pas compliqué!